Ce sont des éléments souvent négligés, mais importants de votre quiver. Ces deux parties vont être choisies en fonction du reste de votre gréement. Il faut veiller à ce que vous preniez s’adapte bien !
Tout d’abord pour le choix de la taille de votre rallonge, tout comme pour choisir votre mât, vous devez vous fier aux indications de votre voile. Assurez-vous désormais de la compatibilité entre votre rallonge et votre mât : RDM ou SDM ? Il faut désormais choisir au niveau de la matière entre aluminium et carbone. Là-dessus comme souvent, le carbone est de meilleure qualité et plus performant. L'avantage majeur de l'aluminium est son prix moins élevé. Une rallonge en aluminium aura également un point de rupture plus flexible. C'est à dire que vous pourrez plus le soumettre à la pression et le "tordre" qu'une rallonge en carbone. Selon votre pratique, votre style et vos préférences, il peut être intéressant donc de s'orienter vers l'aluminium. Ce sera justement recommandé pour ceux qui cherchent la vitesse.
Il existe une option pour faire un compromis, ce sont les rallonges Heavy Duty (HD). Ce sont des rallonges renforcées au niveau de la base. On peut donc retrouver des rallonges carbones avec une base solidifiée par de l'aluminium. Vous pourrez exercer une pression plus forte dessus. Le contre-coup de ce renforcement va être le poids. Il y a également des rallonges aluminium HD. En moyenne une rallonge HD sera alourdie de 2 à 300 grammes (25 à 30% supérieur).
Un point clé lorsque l'on choisit sa rallonge, c'est l'épaisseur des parois. Plus sa paroi sera large, plus la rallonge sera résistante à la flexion et à la pression. D'ailleurs, les mâts RDM ont une paroi plus épaisses pour compenser leur diamètre réduit. Cela rend en général, les RDM plus solides que le SDM.
Pour ajuster la hauteur, il existe différentes collerettes. Ce n'est pas un point vraiment important, mais il est toujours bon de le prendre en considération pour otpimiser son confort ! Le classique c'est l'anneau et la goupille tout simplement. C'est le système le plus connu et utilisé, car simple et efficace. Il en existe des versions renforcées en acier inoxydables. Un autre système est celui du col articulé. Pratique car on peut fermer/ouvrir le collier à une main, mais il faut veiller à bien le refermer pour ne pas avoir de mauvaises suprises en pleine navigation ! Le dernier système est le slide&lock. Poussez l'anneau vers le haut pour le débloquer puis ajustez-le à la taille souhaitée avant de le refermer.
Il existe deux types de poulies : 0 degrés et 90 degrés. La première est la plus fréquente sur le marché. En général, qu'importe le choix de l'angle, la poulie de la rallonge sera compatible avec celle de la voile, et les cordes ne devraient pas se croiser. Il est tout de même conseillé de faire attention à ce qu'ils soient bien compatiblés. L'aspect auquel il faut veiller c'est le diamètre de la poulie : plus il sera grand, plus il sera facile d'installer les cordes.
Là aussi, il y a un choix à faire entre les différents types de cordes. En premier choix, le plus commun, on a la corde en polyester. Pour son prix et sa qualité amplement suffisante, c'est la corde choisie par de nombreux riders. En deuxième choix, on retrouvre la corde pré-étirée en polyester. Moins élastique, elle offre une attache plus importante et donc une meilleure réactivité. Son prix va être 2 à 3 fois plus élevé qu'une corde standard. Enfin, en troisième option, il y a la corde Dyneema. Plus légère et plus solide, c'est le haut de gamme des cordes. Son prix sera 3 à 5 fois plus cher qu'une corde standard.
Maintenant que vous savez quelle poulie et quelle corde choisir, voyons comment les assembler ! Pour cela, voici des vidéos explicatives de chez Unifiber.
Enfin, il va falloir faire attention au système de compatibilité avec le pied mât : en U-pin ou Us-pin.
Le pied de mât est composé de trois éléments : la carotte, qui va relier votre pied de mât à votre rallonge, la connexion, qui va connecter la carotte à l’embase, et l’embase elle, sera donc le premier élément à relier votre planche à votre voile.
Le diabolo, est le plus réputé car sa souplesse permet des mouvements rapides et amortis. Son diamètre varie et influe légèrement sur la flexibilité. Plus il sera fin, plus il sera flexible, sans négliger la solidité.
Le tendon est la connexion la plus rigide qui existe. Avec celle-ci, la voile est calée, vous obtiendrez donc une navigation directe et ultra réactive. C’est donc une connexion conseillée pour le slalom et la vitesse.
Le cardan n’exerce aucune contrainte sur le gréement. C’est pour cette raison qu’il est préféré par les écoles et les débutants de windsurf. Moins physique et moins dangereux, car il y a moins de risque de retourner le gréement avec.
L’embase (ou la plaquette), le dernier élément du pied de mât, est la dernière séparation entre votre équipement et la board. L’objectif est d’avoir l’embase la plus basse possible. Diminuer l’écart entre la voile et la planche augmente la réactivité. Certains waverider ou freestylers optent pour une embase plus haute pour mieux absorber les chocs. Il existe deux types de plaquettes : single bolt ou double bolt. Le single bolt se visse avec un seul écrou, ce qui rend l’installation simple. Le double, vous l’aurez compris avec son nom, nécessite deux écrous. L’avantage du single, c’est vraiment sa facilité d’installation. Le double bolt sera par contre bien plus stable. Une fois fixé, il ne bougera plus.