Le foil est une partie ultra importante de votre matos de wingfoil. C’est ce qui va vous faire décoller ! Il faut donc choisir le bon foil, avec le bon mât, les bonnes ailes, le bon stabilisateur et le bon fuselage ! Niveau, gabarit, spot… plusieurs éléments sont à prendre en compte pour savoir quel foil il faut prendre.
Le principe de l’aile est simple : plus elle est grande, plus sa portance sera importante, et donc plus rapidement vous allez décoller. Sa grandeur importera également sur sa stabilité : là aussi plus elle est grande, plus elle est stable. En revanche, l’avantage en prenant une aile plus courte, ce sera la maniabilité dans les airs. Vous pourrez faire des virages bien plus radicaux qu’avec une grande aile. Pour les débutants, il est donc conseillé de prendre une aile plus grande pour voler plus rapidement, tout en restant stable dans les airs. Il faut aussi prendre en compte les conditions de navigations. Par vent faible, c’est intéressant de prendre une grande aile pour pouvoir décoller sans trop d’efforts. Un autre élément à prendre en compte, c’est votre gabarit. De manière cohérente, plus vous avez un physique imposant, plus il vous est conseillé de prendre une aile avec une surface importante. Dans l’autre sens également, plus vous êtes léger, plus vous pouvez vous orienter vers une aile plus petite.
L’aile arrière, aussi appelé le stabilisateur, a pour rôle, comme son nom l’indique, de stabiliser votre foil. Sa taille doit être cohérente avec celle de votre aile avant. Dans le même principe, plus elle sera grande, plus vous décollerez facilement et serez stable dans les airs. Plus elle sera courte plus il sera complexe de décoller, mais une fois dans les airs, vous serez aptes à faire des virages plus radicaux. Comme l’aile avant donc, il faut prendre en compte votre gabarit et les conditions de navigations. Pour les débutants, on conseille donc de prendre une grande aile arrière pour avoir un décollage facile et une stabilité suffisante dans les airs.
Il existe différentes tailles de mât. Pour choisir, on va regarder deux critères : le premier sera ton niveau. Logiquement, un grand mât va vous permettre d’aller plus haut. Cette hauteur garantie une navigation ultra fluide, avec la possibilité de faire des virages serrés et des jibes sans accrocs. Plus vous serez bons, plus vous pourrez vous diriger vers un grand mât. À l’inverse, les débutants seront orientés vers des mâts plus petits. Même si vous serez moins fluide dans vos virages, vous serez bien plus stables et pourrez progresser plus facilement. Le deuxième critère à prendre en compte, ce sont vos conditions de navigations. Si vous naviguez dans un spot avec peu de fond, prenez un mât plus court pour ne pas risquez de cogner le foil dans le fond. À l’inverse, si vous naviguez dans des vagues, n’hésitez pas à prendre un mât assez long.
C’est l’élément qui va lier tout votre foil. Dans le même principe que les ailes, plus votre fuselage sera long, plus vous serez stable. À l’inverse également, si vous optez pour un fuselage plus court, plus vous aurez une navigation fluide et la possibilité de faire des virages radicaux et des jibes sans accrocs. Ce sont donc les fuselages longs qui sont conseillés pour les débutants. Plus votre niveau est élevé, plus vous pourrez vous orienter vers un fuselage court, moins stable donc, mais avec une navigation bien plus fluide.
Comme plusieurs équipements dans les watersports, on a le choix entre une fabrication en carbone ou en aluminium. Le choix se fait en fonction de différents facteurs. L’avantage majeur de l’aluminium, c’est sa résistance et son prix. En aluminium, il supportera les légers coups, pendant que le carbone sera plus fragile. On conseille donc les foils en aluminium pour débuter, le temps de progresser et prendre quelques coups. Une fois que vous avez atteint un bon niveau, vous pourrez vous orienter vers un foil en carbone, qui sera plus léger, et surtout, plus performant avec une sensation de glisse ultra fluide. Sans accroc, le foil en carbone durera plus longtemps dans le temps, contrairement à celui en aluminium qui supporte moins les eaux salées.
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